Shil lim (petite idée)
Shil Lim nous enseigne la théorie du centre. il s’agit d’utiliser les techniques conformément aux principes de la formes. Un des premiers principes de cette forme consiste à garder son centre aussi bien dans l’attaque que dans la défense tout en prenant possession de celui de l’adversaire. Le deuxième principe est lié à toute action réalisée : il consiste à créer un relâchement total dans l’exécution de chaque technique. Le compromis entre le doux et le dur est à la base de beaucoup de styles internes. En réussissant à diminuer la force par un relâchement musculaire, nous augmentons notre efficacité initiale. C’est ce que l’on entend par diminuer pour augmenter (voir le symbole yin-yang). Lors de ce relâchement le corps est plus libres de ces mouvements permettant ainsi à l’énergie de circuler plus facilement. Il utilisera de préférence des techniques lui permettant de dévier les attaques de son adversaire plutôt que de les bloquer. Tout ces concepts font partie des bases élémentaires du Kung Fu.
Chum Kil (faire le pont)
Chum Kil nous enseigne l’art de se déplacer en trouvant l’angle d’attaque ou de défense idéal. Il faut à ce stade utiliser les principes de Shil Lim Tao et les appliqués à Chum Kil. Coordonner toutes techniques aux déplacements afin de trouver une plus grande puissance. Considérons à présent l’attaque d’un individu, il utilisera son approche et sa technique pour vous toucher. Le pratiquant apprend à analyser et à exploiter les angles d’attaques choisis par l’adversaire pour pouvoir ce positionner de manière à réduire et à avoir connaissances de toutes les possibilités humainement réalisable par son adversaire. C’est pourquoi Chum Kil traite principalement de l’étude des angles, de façon à handicaper le fonctionnement biomécanique de son adversaire, ainsi le pratiquant de Wing Chun après expérience sait exactement quelles sont les possibilités d’attaques de son adversaire et ceci quelque soit le style pratiqué par son opposant.
Bil Gee
Nous pouvons traduire Bil Gee par "les doigts qui transpercent ou le
toucher de la mort". La forme consiste en grande partie à développer
l’art des frappes. Elle met l’accent sur la précision des
touches. En Wing Chun l’art des frappes avec les doigts se nomme Bil
Gee ou plus communément le Dim Mak. Le Dim Mak, l’art de toucher
les points vitaux, est utilisé pour meurtrir ou pour guérir.
Il y a une relation très étroite avec l’acupuncture. Le
Dim Mak repose en grande partie sur un tracé spécial de points
vitaux et son utilisation dépend de la chronobiologie, à savoir
l’heure, le jour, la nuit, les saisons. Nombre d’arts traditionnels
chinois incluent cette science réduite aujourd’hui à la
simple expression des frappes, à l’exception des rares maîtres
capable de l’utiliser en pratique. Les textes sur le Dim Mak insistent
sur la vulnérabilité de ces points, qui, selon la chronobiologie
et une fois endommagés, peuvent déterminer la vie ou la mort
d’une personne. Ces dommages peuvent provoquer des convulsions et des
dérèglements énergétiques, non seulement dans
l’immédiat mais également différés dans
le temps.